Henri, archéologue effectue un relevé du canon de la fausse passe avant qu'il soit arraché à son socle de corail en vue de rejoindre les collections du musée maritime de Nouméa.


A chaque nouvelle campagne de fouille, il faut dégager des tonnes de corail avant de pouvoir atteindre les couches archéologiques qui recèlent tout le mobilier de l'épave. Pour ce travail difficile, les marins du Jacques Cartier ont pu aider les fouilleurs. / Le sextant est sans aucun doute l'objet emblématique de cette dernière campagne de fouille. 25 ans après les premières recherches sur Vanikoro, cet instrument de navigation nous dévoile enfin une partie du mystère Lapérouse, l'identité du navire qui a sombré dans la faille. La Boussole se serait donc disloquée dans la barrière de corail ne laissant aucun espoir de survie à son équipage comme à son capitaine, Jean-François Galaup de Lapérouse.


La découverte du compas de relèvement fut l'un des moments marquants de cette campagne de fouille 2005. Superbement conservé, il témoigne de la technologie de pointe qui avait été embarquée à bord des navires pour cette expédition hors du commun. Ce type d'instrument ne s'est en effet, vulgarisé qu'à partir du XIXe siècle sur les bateaux de la Royale.


Marie-Noëlle, dessinatrice du DRASSM effectue le relevé très précis d'un plat chauffant en porcelaine chinoise retrouvé sur la Boussole. / Olivia Hulot, archéologue du DRASSM, réalise la fiche d'identification de l'une des nombreuses bouteilles retrouvées sur la Boussole. Ce travail permet d'inventorier tous les objets qui sont remontés à la surface.


La signature du sextant, signé d'un certain Mercier vient clore deux siècles de recherches et d'hypothèses sur l'identité de l'épave de la faille. Le sextant de Sieur Mercier avait en effet été prêté par celui-ci à l’Académie royale de marine et embarqué à bord de la Boussole.


La signature du sextant, signé d'un certain Mercier vient clore deux siècles de recherche et d'hypothèse sur l'identité de l'épave de la faille. Le sextant de Sieur Mercier avait, en effet, été prêté par celui-ci à l’Académie royale de marine et embarqué à bord de la Boussole.


Le pierrier en bronze mis au jour dans la faille a été remonté afin de venir enrichir les collections du musée maritime de Nouméa.


Remontée du canon de l'Astrolabe par les plongeurs démineurs atlantiques venus prêter mains fortes aux archéologues sur cette mission. / Faille dans laquelle la Boussole a sombré en 1788.


Départ des plongeurs pour le site de "la faille".


Compas de relèvement.


Identique à celui retrouvé sur l'épave de la Boussole dans la faille, le compas de relèvement est toujours utilisé par les marins du Jacques Cartier.


Michel L'Hour, archéologue du DRASSM et co-directeur du chantier sous-marin, analyse de près le compas de relèvement à la recherche d'un poinçon ou d'une signature permettant de l'identifier.


Depuis la découverte du camp des français en 1999, Jean Christophe Galipaud et son équipe continuent les recherches à terre sur les traces des survivants de l'Astrolabe.


Le village de Païou correspond certainement à l'endroit où les survivants du naufrage ont établi leur camp de fortune en attendant de pouvoir repartir.


Le Jacques Cartier dans le lagon de Vanikoro.


Michel L'Hour, archéologue du DRASSM et co-directeur du chantier sous-marin avec Elisabeth Veyrat (DRASSM).


Elisabeth Veyrat, archéologue du DRASSM, suit ce chantier depuis 1999 Elle est, sur cette opération co-directrice des fouilles sous-marines avec Michel L'Hour.


Cérémonie d'inauguration du monument réalisé en mémoire des marins disparus dans le naufrage de 1788 ; 180 ans après que Dumont d'Urville ait érigé un monument identique en hommage à Lapérouse et ses marins disparus.


Le chef Tommas, devant la réplique du monument érigé par Dumont d'Urville en 1827 en hommage aux marins disparus dans le naufrage de la Boussole et de l'Astrolabe.


Jean-Chritophe Galipaud et Hervé Delort, commandant du Jacques Cartier, débarquent à Emoa pour la cérémonie « de la coutume », destinée à présenter leurs hommages au chef local.


Les conditions météo sur l’île de Vanikoro sont bien souvent très difficiles et on imagine alors aisément que lors d'une tempête tropicale, les bateaux de Lapérouse se soient retrouvés en perdition devant l'atoll.


Yann, fouilleur de l'association Salomon, et Michel, archéologue du DRASSM, nettoient, dès sa sortie de l'eau, une boîte très fragile, renfermant des petits scalpels, ayant appartenus certainement à un scientifique du bord.


Remontée d'un pierrier, découvert sur l'épave de la Boussole par les marins du Jacques Cartier.


Elisabeth Veyrat, l'ambassadeur de France en Papouasie-Nouvelle Guinée, Alain Conan et Michel L'Hour commencent dès sa sortie, à étudier le pierrier remonté de la faille.


Village de Païou.


Alexandre François, ethnolinguiste au CNRS, collecte les histoires concernant le naufrage, véhiculées par la tradition orale au fil des ans.





Toute l'équipe du DRASSM se retrouve chaque soir dans les alvéoles du Jacques Cartier pour analyser les informations collectées dans la journée et préparer les plongées du lendemain.


En fin de journée, les équipes terrestres quittent le chantier pour rejoindre le Jacques Cartier.


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