8 heures du matin, le blue marlin quitte la baie de Calvi. Destination, l’un des nombreux points marqués sur la carte du GPS et repérés auparavant par le ROV, petit robot submersible permettant de prospecter les fonds sous-marins. Coco, fidèle équipière du blue marlin et compagne de Jean-Pierre prépare le matériel, le vérifie, tout doit être opérationnel, la plongée d’aujourd’hui s’effectuera à 95 mètres. À cette profondeur, rien ne doit donc être laissé au hasard. De son côté, Jean-Pierre commence à s’équiper. Pour ce type de plongée, il utilise des bouteilles de deux fois 18 litres lui laissant une autonomie d’une vingtaine de minutes. Casque, gants, profondimètre, montre, couteau, piolet, lampe, parachute, panier, Jean-Pierre est prêt. Coco l’aide à capeler ses bouteilles. Mise à l’eau, la concentration est totale, le profil de la plongée en tête, la descente dans le grand bleu commence. le rocher repéré à 95 m semble prometteur, les gestes automatiques, mille fois répétés sont précis et méticuleux. Les branches de corail sont fragiles, avec délicatesse, le mineur des abysses détache une à une les plus grandes d’entre elles. Les corailleurs savent qu’ils doivent préserver les petites branches du gisement pour les années à venir. L’esprit concentré sur le petit piolet ne doit pas perde de vue le temps qui coure. 20 min précisément, même si il reste un peu de corail, il faut remonter lentement vers la surface en respectant bien les paliers de décompressions. À la surface, Coco suit du regard les bulles qui remontent, témoin de la situation du plongeur. Elle attend le signal de la remontée et les premières communications grâce à une planchette sur laquelle ils peuvent s’écrire. Il faut alors préparer le caisson de décompression qui se trouve à bord du bateau. À la sortie de l’eau, le plongeur dispose de trois minutes pour se déséquiper et s’engouffrer dans le caisson où il finira sa plongée. À de telles profondeurs, le moindre pépin peut virer au drame, le caisson est une sécurité indispensable et permet de réduire le temps d’immersion. Une fois à la surface, Jean-Pierre vérifie la qualité de son corail, il y a quelques belles branches qu’il gardera pour lui afin de les sculpter mais la plupart de ces prises seront vendus en Italie pour être transformé en collier ou en bague. L’or rouge de Méditerranée attise les convoitises des braconniers. De fait il devient de plus en plus difficile d’en trouver à des profondeurs raisonnables. Compte tenu de la lenteur de croissance du corail (à peine quelques mm par an), c’est une catastrophe écologique pour la richesse de la Méditerranée. Mais la magie est trop forte et les corailleurs repoussent sans cesse leurs limites physiologiques pour ce trésor. Beaucoup y ont laissé leur santé voir leur vie. Plongeur, artiste et amoureux de la vie, Jean-Pierre ne rêve que d’une chose, être assez riche un jour pour ne plus avoir à se séparer de ce corail qu’il aime tant.


Coco marin à bord Blue marlin et compagne de Jean-Pierre, à la lourde résponsabilité de la préparation de tout le matériel necessaire à la plongée et assure la sécurité surface lorsque Jean-Pierre est sous l'eau. / plongée moins dix minutes, Jean-Pierre est déja sous l'eau, concentré sur sa plongée. Entre 90 et 110 mètres de profondeur, la pression est tré forte et surtout le plongeur subit un phénomène de narcose qui peut lui faire perdre ses moyens. La concetration dois donc être à son maximum du début jusqu'à la fin de la plogée.


immertion, moins d'une minute lui seront nécessaire pour rejoindre le site repéré par le ROVE, à plus de 100 mètre de profondeur.



68 m de profondeur, il est très rare maintenant que Jean-Pierre plonge aussi peu profond car on ne trouve plus beaucoup de corail rouge au dessus de 80 mètres. Le corail qu'on pourrai tropuver sur des fonds de 50 à 60 m est bien souvent braconé avant même d'avoir attend sa maturité.




A la remonté, grace à cette plaquette,Jean-Pierre communique à Coco ses paliers de décompression, la gestion du narguilé à l'oxigène et la prévient du moment de sa remonté.




Aprés deux heures passé dans le caisson de décompression,Praline vient accueillir son maître Jean Pierre a fini ses paliers. Le caisson lui permet de réduire les paliers de décompression immergé ; il termine sa plongé dans le caisson.



La petite boutique de corail de Jean-Pierre et Coco n'est pas souvent ouverte, mais lorsqu'il fait mauvais temps, en mer, on a une chance d'y rencontrer "le vieil ours" derrière son atelier affairé à sculter son corail.